Lassitude Vegas
BANCO (ou HEAT en VO), réalisé en 1986, période où Burt Reynolds était encore une star à Hollywood (mais c'était déjà le déclin pour lui). Pour ceux qui ont connu les joies du vidéoclub (ça ne me...
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le 11 mai 2018
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Thriller d'action de Noël pour la Star sex-symbol Burt Reynolds (Les cent fusils, Boogie Nights) en privé rêveur & joueur compulsif nocturne de la ville du vice. Du sur-mesure pour la Star en homme solitaire et cynique qui se rêve de vivre à Venise ! À la mise en scène des eighties, R.M.Richards/Dick Richards (Adieu ma jolie, Il était une fois la Légion) dans cette complexe production Escalante Productions de 12 millions de dollars. C'est le romancier et scénariste oscarisé William Goldman (Butch Cassidy et le Kid, Les Hommes du président) qui prend la plume pour l'adaptation de son propre ouvrage de 1985, Heat titré Rouge Vegas en France. Le roman de Goldman sera réadapté de nouveau trente ans plus tard par lui-même en 2015 avec le film Joker par le cinéaste Simon West avec Jason Statham dans le rôle principal.
À Las Vegas, un privé accro au jeu travaille toujours pour son propre compte mais son ex-amie Holly a été victime d'un terrible viol et elle réclame vengeance...
À ce casting de table de jeu, nous retrouvons Peter MacNicol (Le Dragon du lac de feu, Battleship), Karen Young (Les Dents de la mer 4, Daylight), Neill Barry (Tendres Années, Friends and Lovers), Howard Hesseman (Police Academy 2, Halloween 2), Diana Scarwid (Les envahisseurs sont parmi nous, Psychose 3) et Joseph Mascolo.
Quel hôtel s'était ?
Le Dante !
Le Dante sans blagues !
Il est pas bien peut-être !
Les danseuses ont des moustaches et les serveuses des avant-bras de déménageurs !
Nick Escalante, qui loue ses services comme garde du corps à Las Vegas, accepte de rendre service à une amie en donnant une leçon à une jeune crapule, Danny De Marco, fils d'un mafioso important. Il fait fructifier aux cartes le pécule qu'il a retiré de l'opération puis perd tous ses gains et se retrouve sans fonds, comme auparavant. Nick doit cependant se confronter à De Marco qui passe à l'attaque avec ses hommes de mains.
C'est bien eux !
Heureusement, parce que sans ça qu'est-ce qu'on prendrait !
À Las Vegas, on l'appelle Banco a reçu des critiques négatives lors de sa sortie et n'a pas été un succès au box-office mondial, rapportant seulement 5 millions de dollars mais son remake ne fera pas mieux. Surtout à la suite d'une production chaotique qui verra des metteurs en scène se suivre, Robert Altman pour la préproduction, il quitte juste au démarrage du tournage car son directeur de la photographie souhaité n'est pas disponible. Arrive Dick Richards qui ne s'entendait pas avec Reynolds. Burton a même frappé Richards et le réalisateur a quitté le tournage, remplacé par le cinéaste Jerry Jameson (Les naufragés du 747, La Guerre des abîmes). Richards est revenu pour reprendre la production mais tomba d'une grue de caméra et se retrouva à l'hôpital ! Quand ça veut pas, ça veut pas ! Richards a voulu enlever son nom de l'affiche de ce HEAT mais l'arbitrage de la Directors Guild of America a statué que Richards était responsable de 41% du film fini et Jerry Jameson 31% ! Les autres séquences furent tournées par Reynolds et le directeur de second équipe et cascades Stan Barrett. Richards arrêta sa carrière cinématographique et a ensuite tenté de poursuivre Reynolds pour 25 millions de dollars pour l'agression, et Buddy a été condamné à payer 500 000 dollars de dommages-intérêts ! Il y eut aussi quelques problèmes de montage selon les pays, dans la version française, il manquait une dernière séquence à l'hôpital entre Nick & Cyrus ! Visible maintenant en intégralité en version française sur YouTube.
Vous continuez ?
Pas avec vous, j'aime pas vos yeux !
Un petit récit de vengeance servi par un Buddy à cool attitude, blouson sur l'épaule, big moustache et sourire en coin qui se promène entre enquêtes (trop bon déguisé en maquereau) et tables de Blackjack dans un polar noir à Las Vegas. Le héros n'utilise pas d'arme à feu, seulement ses poings, son coup de pied sauté et autres cartes de crédit pour deux petites séquences fortes intéressantes (Osy & les retrouvailles au ciseau) et un final de baston en deux temps superbement chorégraphié ! Reste aussi le scénario parfait dans ses dialogues de son époque sous l'influence de la musique signé par le compositeur/jazzman Michael Gibbs qui a fait rêver John Woo pour son À toute épreuve en 1992.
Tu chasses Duke ?
Non, plus depuis Bambi !
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Créée
le 16 août 2023
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