A chacun son banc
Mais que signifie donc cette banderole en lettres blanches sur fond noir, accrochée au 4ème étage d'un immeuble, et qui proclame, de façon plutôt sinistre: "HOMME SEUL" ? C'est ce que se demandent...
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Les frères Podalydès reviennent à Versailles, qui a vu leur naissance en tant que cinéaste et acteur… Et décident de réaliser une sorte de film-somme, faisant le point sur les absurdités et les malaises (existentiels, oserons-nous dire) de notre vie : au travail (les mesquineries), dans un parc (les tourments de l'amour ou de la solitude), dans un magasin, etc. Les saynètes, habitées par nombre d'acteurs prestigieux qui viennent faire un petit tour et puis s'en vont, sont forcément inégales, et le film s'enlise même franchement à force de trop embrasser sans rien étreindre. La meilleure raison d'adhérer à ce projet farfelu et sans doute trop ambitieux reste alors son côté ludique, et le film n'est jamais meilleur que lorsqu'il louche franchement vers le gag absurde, ou lorsque - trop rarement - il retourne le couteau dans une plaie vraiment douloureuse (beau personnage de SDF incarné par un Elmosnino intense). Pour le reste, trop de scènes "klapischiennes" (beurk) poussives plombent notre enthousiasme envers "Bancs Publics (Versailles Rive Droite)"... [Critique écrite en 2010]
Créée
le 6 nov. 2016
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