Un habitant de Meaux s’appelle un « meldois ».

Un habitant de Meaux s’appelle un « meldois ». S’il visite la ville de Montcuq, on aura donc un meldois dans Montcuq ?

Ce documentaire de Julien et Gérard Camy m'a semblé bien prétentieux voire présomptueux ! Vouloir résumer la carrière de Daniel Prevost en un documentaire aussi lamentable de 59 minutes tient plus de l'hérésie voire du manque de respect pour l'humoriste que d'une recherche biographique poussée : d'ailleurs on voit Daniel si peu...

De plus, les Youn (qui lui ne me fait pas rire) et Baer qui aurait pu aller chez le coiffeur... qui interviennent dans ce gloubiboulga casimiresque ne sont certainement pas ceux qui ont connu le plus l'artiste... Le moins mauvais dans les témoignages au pifomètre enrhumé semblant être un Bruno Garcia un peu embarrassé...Tout ça semble et sent la bâclé, le vite fait... Pas la recherche historique du meilleur de Daniel...

J'ai mille et un souvenirs de lui qui ne sont pas dans cette accumulation de clichés, dont des caméras invisibles qui valaient leur pesant de cacahuètes... Or les réalisateurs neuneus trimballent de prise de vue en prise de vue une banane au prétexte que "Si Daniel Prevost était un objet, ce serait une banane"... Ce n'est pas du meilleur goût, ce n'est même pas drôle.... même quand on connaît le goût de l'acteur pour la déconnade.

Pas plus que la visite saugrenue du Panthéon : lugubre et on s'enquiquine autant que si on voyait Stéphane Bern présenter l'Eurovision...

Bref, les Camy ont fait du Camy, pas du Prevost... Raté ! Les images comme le script sont à jeter : les réalisateurs n'ont rien compris à l'acteur dont je suppute qu'il s'est f.... de leur poire avec son histoire de banane... Et les poires c'est comme les hommes : c'est la queue qui lâche...

.Je n'aurai appris qu'une seule chose : que Daniel courrait le cacheton à une époque où il travaillait avec Jacques Martin dans le "Petit Rapporteur" : je pensais que l'artiste y développait son sens de l'humour et s'y amusait, et non que les enregistrements l'avaient fait souffrir... Martin, sous nos applaudissements, était-il un bourreau d'humoristes ?

Déjà à l'époque, Prevost savait si bien jouer la comédie que je ne me serais jamais douté. !

Seul passage pédagogique où l'acteur jouait alors au théâtre Grammont (aujourd'hui démoli) "Un certain M. Blot" : " Serrault et Yanne ont tracé ma carrière dès le début...."

Daniel Prevost n'est pas une banane mais une anguille : les Camy père et fils ne sont pas de vrais déconneurs et n'ont pas bien su le saisir. Il faut le faire redevenir sérieux, l'écouter, le laisser développer une sensibilité qu'il cache bien derrière un humour débridé. Mais pour cela il faut un peu de psychologie que n'ont pas les auteurs de cette mauvaise farce...Ce document a le mérite d'exister mais dommage qu'il soit si terne, si mauvais ! Pourquoi nous matraquer ça autant de fois?

Paris 1° les 02,12 et 16.12.2023-