Anti : féministe, snob, intello, cuistre et déprime !

Quand je lis les diverses critiques de Barbarella ici même je me dis que pas mal de spectateurs n’ont pas saisi au vol le délire de ce film et surtout son 2nd degré devenu la règle dans pas mal de productions « modernes ».


Barbarella est même, à mon sens, le pionnier dans tout un tas de domaines. Ne serait-ce que l’humour qui peut effectivement passer totalement au-dessus des adorateurs du 1er degré ou pour le dire différemment les autistes du 2nd degré.


Bref, Barbarella est un chef d’œuvre d’humour absurde et de situations burlesques que l’on retrouva bien plus tard dans de nombreux films. Oui, Barbarella est un film étalon à partir duquel vont naitre toute une gamme de genres allant de la SF space op en passant par le film d’horreur jusqu’aux western galactiques type Star Wars. Même le style vestimentaire se retrouvera dans de nombreux manga...


Quand j’ai vu ce film pour la première fois, j’avais des flashs à chaque plan, que ce soit de l’animation ou du film et même des jeux vidéo ! Tout au long du métrage j’ai eu ces réminiscences venues me dire que Barbarella à presque inventé le cinéma du 21ème siècle !


J’en vois beaucoup qui parle de kitsch de mauvais gout ou d’effets spéciaux ratés. Il n’y a rien de tout ça dans Barbarella, tout est voulu de la tenue velue du traque mioche jusqu’à sa pilosité abusée ! Il n’y a pas un plan qui soit involontaire, et l’humour distillé « mine de rien » en seconde lecture d’un second degré déjà bien appuyé ravira tout spectateur sensible à ces gags potaches. Et si en plus on peut se fumer une taffe d’extrait de corps d’homme alors là vous entrerez dans un nouveau monde ! Même les costumes ne souffrent d’aucune faute de gouts, rien ne dépasse et s’ils sont singulier ils sont aussi très inspirés et parfaitement ajustés et adaptés aux « situations »… si on peut dire ça.


Barbarella c’est un délire aussi barré et généreux que peuvent l’être certains films justes tournés pour le plaisir, le trip du spectateur et du réalisateur. Là, je pense aux films de Wes Anderson ou Terry Gilliam, mais aussi à Demolition Man, Matrix, Cobra (la série de mangas), certains Woody Allen ou les films des Zucker brothers. Ce film ne se prend jamais au sérieux et joue la carte de l’auto parodie constante ce qui me conforte dans l’idée qu’il ne faut surtout pas le prendre au 1er degré mais plutôt se laisser aller à voyager et profiter du moment tout comme le fait Barbarella tout au long de ses aventures.


Elle n’a aucun préjugé et se laisse porter par cette folie douce ambiante et tous ces gens obnubilés par leurs lubies qu’ils prennent tous comme une mission de la plus haute importance ! Elle est au milieu de tout ça, observant et parfois vivant la situation avec une légèreté sur laquelle chacun devrait prendre exemple pour virer tout ce stress artificiel généré par notre mode de vie.


Barbarella est une bouffé de fraicheur que je ne me lasserai jamais de voir et qui chassera systématiquement toute mauvaise humeur et la remplacera par une bonne dose de relativisme… pour faire plus simple : de délire !


Sans conteste un must du cinéma… désolé pour les snobs qui ignorent tout de la générosité cinématographique.

Jack-Slater
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le 6 avr. 2021

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Jack Slater

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