Bareness
Barefoot est l'un de ces films dont il est aisé de prévoir le dénouement dès les quinze premières minutes. Le remake américain du film allemand "Barfuss" narre la romance d'un homme dépravé et sans...
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le 12 mars 2015
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Barefoot est l'un de ces films dont il est aisé de prévoir le dénouement dès les quinze premières minutes. Le remake américain du film allemand "Barfuss" narre la romance d'un homme dépravé et sans ambition (parieur endetté et habitué des strip clubs) et une patiente schizophrène le temps d'une séquence.
Là où Andrew Fleming aurait pu traité d'une manière plus probante l'univers psychiatrique, il se contente de balayer cet enjeu au profit d'une aventure amoureuse invraisemblable et sans saveur. La scène du camion, par exemple, atteint un niveau désolant de non-sens.
Le problème réside surtout dans le personnage de Daisy Kensington qui, sous couvert de sa maladie, s'adonne tout le long du films à des incivilités dénuées de naturel. La fausse naïveté de la protagoniste, qui aurait dû donner lieu à une personnalité des plus attachantes, laisse place à la sottise. Daisy, par là même, n'est pas charmante, juste nigaude. À cours d’idées, Fleming rabâche sans cesse ces mêmes scènes où le personnage incarné par la ravissante Evan Rachel Wood agit précisément à l'inverse de ce que la société et les bonnes mœurs exigent.
Aussi, comment expliquer les moments où la patiente est en proie à des crises lorsqu'elle est brusquée si ce n'est pour entretenir un twist insipide?
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le 12 mars 2015
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