Bareness
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La dernière fois que j’avais croisé Evan Rachel Wood, c’était dans Charlie Countryman. Elle m’avait fait forte impression grâce à un personnage sombre et énigmatique, tiraillé entre corruption inéluctable et rédemption improbable. Elle avait parfaitement joué sa partition avec toute l’intensité dramatique que réclamait un tel rôle. La retrouver dans une petite bluette indé me faisait craindre le pire, la simplification des intrigues autour de la quête éternelle du partenaire idéal se traduisant bien souvent par un appauvrissement des caractères des protagonistes…Je n’avais pas tout à fait tort et le début du film a enfilé tellement de clichés que je m’attendais à voir débarquer Meg Ryan d’un instant à l’autre. Heureusement Evan est parvenue à apporter un peu de fraîcheur dans cette succession de scènes ritualisées à l’extrême et ses déboires de fille perdue, cheveux pas gras parce qu’on est au cinéma, sont presque parvenus à m’émouvoir.
D’autant que celui qui est l’objet de ces soupirs mutins n’est autre que Scott Speedman. La dernière fois que je l’avais croisé c’était dans Underworld 2 et il ne m’avait pas laissé un souvenir impérissable en raison d’un personnage poilu et pas très énigmatique. Cette fois-ci, il s’en sort plutôt bien en insufflant un peu de vie dans un rôle si caricatural (le fils prodigue au grand cœur) qu’on le croirait écrit par Marc Musso. Je lui conseillerai néanmoins de continuer à ne compter que sur sa fossette au menton pour le sauver de l’oubli.
Le film dans l’ensemble est suffisamment court pour qu’on ne s’ennuie pas (1h25), suffisamment bien écrit pour que l’intrigue soit crédible (90% du temps) et suffisamment bien interprété pour qu’on y croit (cf ci-dessus). Personnellement, ça me suffit pour éviter la séance Top Chef du lundi soir.
Pourquoi regarder : parce qu’Evan toute puissante.
Pourquoi ne pas regarder : parce que vous l’avez déjà vu mais vous ne le savez pas.
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Créée
le 15 avr. 2016
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