Toujours eu petite affection pour Barry Lyndon sans bien définir pourquoi, pourtant j'étais bien jeune et les perruques grisées m'ont jamais intéressés, pourtant j'suis pas du genre à surcoter oeuvre d'artiste influent, pourtant pourtant.
Il me semble de souvenance que mon intérêt pour la musique classique et particulièrement pour Schubert est venu de là, en même temps après 3h de redondance c'est difficile de le sortir de la tête, en même temps j'étais pas obligé non plus d'accrocher, en même temps.
Dernière vision plutôt interessante quand même, beauté plastique impressionnante de méticulosité, oui, mais j'avais jamais capté qu'on suit quand même la vie d'un gars assez moyen finalement, un peu gentil, un peu sanguin, un peu courageux, un peu lâche, un peu tout et un peu n'importe quoi, j'veux dire, Redmond Barry c'est un peu le mec que tu te souviendra même pas avoir croisé quand tu fera un point sur ta vie avant de caner, du coup je me suis posé foules questions sur le sujet, pourquoi un livre sur la personne ? Pourquoi cette personne ? Qu'est ce qui a poussé Kubrick à vouloir parler de cette personne ?
Troublant pour moi au final, autant de minutes pour un gonze aussi antipathique, 85 zooms arrières, budget bougies limite intolérable, mais objet qui me dépasse sans aucun doute, grotesque de situation peut-être, batailles improbables dans guerre que personne ne comprends, duels improbables dans conflits insensés, oui c'est ça en définitive, le moyen a du gout, quelqu'un l'a capté et l'a magnifié à sa sauce.
Faut voir ce genre de chose il me semble.