Un film d’animation Batman basé sur la série télévisée de 1966… WHAT THE FUCK ! Que les acteurs reprennent leurs rôles en donnant leurs voies respectifs passe encore, mais là c’est trop chercher la référence.
On retrouve certains personnages avec leurs tenues originales dont notamment : Catwoman, Joker, le Pingouin, L’homme Mystère, Hugo Strange et bien évidemment… Double-Face (quant aux autres et bien soit ce sont des vieux ennemis du Batman de 1966 soit des ennemis qui n’ont pas la moindre importance). On a droit aux coups complétements déplacés : Eee-Yow ! Craack ! Etc. Et enfin on retrouve la panoplie inspecteur-gadget de Batman avec tous ces gadgets fraichement sorti de l’ordinaire, sans oublier ses véhicules de couleur inaperçue.
En plus de ces sketchs non hilarants et de ces répliques sorties de leurs langages d’époque, l’histoire du film raconte une nouvelle facette de la naissance de Double-Face, que l’on regrette déjà. Comparé à la série animé Batman de 1990 et à The Dark Knight de Christopher Nolan, en aucun cas il s’agit d’un composé chimique des sens de la pire criminalité. Hugo Strange qui joue les Frankenstein et sa créature c’est Double-Face. Et pour finir cette relation entre Batman et Catwoman qui est très déplacée : « je compte sur toi pour aller te rendre » « c’est promis mon Chevalier Noir ». Eh Batman ! Tu es tombé dans la plus vieille ruse et tu ne l’as même pas remarqué : croiser ne compte pas. Tu parles d’un détective. Alors qu’il joue les détectives sur les débuts du film.
Et à quoi sert la police déjà ? « Un cambriolage, mon dieu c’est un travail pour… personne ! Allumez le Bat-signal ! »
Cela reste divertissant à regarder tout au plus, mais quitte à regarder un Batman animé, je choisi sans hésiter : Batman The Dark Knight Returns.