Résumé lapidaire: C'est le Possession de Zulawski, mais à l'envers et en moins bien. Une référence qui est assumé dès l'affiche.
A l'envers, car c'est ici le mari trompé qui semble développer une entité diabolique (Parce que la jalousie, c'est mal?). A l'envers aussi parce que, autant le Zulawski est hystérique (et le fait bien. Du moins, il est vite acquis pour le spectateur que tous le monde est taré dans ce film), autant celui-ci joue sur les temps mort entre deux flambées de violence relativement mesurée. Et si les films ont en commun une atmosphère glaciale, blafarde, mortifère, celui-ci peut difficilement rivaliser en terme de mise en scène, et notamment dans la manière de rendre l'aliénation mentale des personnages via la mise en scène. Et si la fin du Zulawski est étonnante, celle-ci en laissera plus d'un circonspect. Bref, c'est donc (beaucoup) moins bien que Possession, et sans doute moins bien que quantité d'autres film traitant de cet amour à mort, les affres des sentiments traité sur l mode fantastique, en j'en passe.