C'est fini ?
J'aurais aimé mettre plus, mais c'est comme si il manquait une fin
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le 9 juil. 2019
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On sent que Netflix a voulu surfer avec le succès de Straight outta Compton ou 8 mile en son temps mais avec un angle différent, celui d'un beatmaker.
Ce qui est très bien fait dans ce film c'est qu'on ressent la passion du gamin. L'acteur joue ça plutôt bien et le montage clippesque rend carrément service à ce genre de scènes où August joue de la musique, une musique qui n'est hélas vraiment pas terrible : ni innovante, ni entraînante. Donc pour la passion, c'est bien géré, pour le talent, c'est à revoir. On a vraiment l'impression que créer un morceau est très simple, surtout avec un tel résultat, alors que ce n'est pas du tout le cas.
Chris Robinson est un réalisateur de clips et ça se voit. Le montage est parfois un peu trop énergique (un comble pour un film essentiellement composé de plans fixes) au rythme de la musique. Ce qui est un peu moins courant dans ce long-métrage, c'est l'utilisation des lumières. Celles-ci dégoulinent de la plupart des sources lumineuses qu'on pourra voir dans le film. Lorsque ça masque les fonds verts planqués derrière des décors de fenêtre ou que ça colle bien à l'éclairage de la scène (le rendu est parfois plutôt original), c'est bien vu, mais la plupart du temps ça fait cheap.
Pour ce qui est des acteurs, c'est un plaisir de retrouver Anthony Anderson et Paul Walter Hauser à l'écran. Khalil Everage et Uzo Aduba sont de bonnes découvertes également pour moi. On a pas mal de difficultés pour cerner le contexte au début du film je trouve. Sommes-nous dans les années 90 ? 10 minutes après (dont un générique en noir et blanc d'assez mauvais goût et très différent de l'ambiance visuelle générale du film et ses couleurs chaudes) on constate que non. Nous sommes bien dans notre époque à nous, et nous ne savons pas vraiment pourquoi. Dans un bled paumé oui, mais sérieux c'est toujours autant le bazar aux Etats-Unis dans les cités ? J'osais espérer que non, ce film semble me montrer le contraire.
L'histoire est assez classique mais plutôt bien gérée dans son rythme, jusqu'aux 20 dernières minutes où le récit s'accélère soudainement de manière étrange... Il y a quelques sous-intrigues un peu mal fichues ou inutiles (la rivalité amoureuse autour de Niyah, le fait que Romelo et la nana qui bosse au lycée soient en couple...) mais globalemen c'est bien géré.
Un bon moment, qui apporte un peu de fraîcheur par son traitement de l'absentéisme scolaire (dans le cas de notre personnage principal lié à un traumatisme) mais qui ne sera pas fascinant ni marquant pour autant.
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Créée
le 10 juil. 2019
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