Ah, Much ado about Nothing... Ses joutes verbales entre le Signore Benedict et Beatrice... Ses manipulations amoureuses... J'avais adoré la version de Kenneth Brannagh. C'est grâce à elle que j'ai découvert la pièce de shakespeare et autant dire que la barre était haute.
Sur plusieurs aspects malheureusement, cette version ne m'enchante pas autant que celle avec Thompson et Brannagh. Certains passages m'ont parus long, mais il est vrai que ce sont ceux que j'aime le loins dans la pièce initiale...
Ceci dit, le duo Tennant/tate tient bien la route. La complicité entre les deux acteurs est un ciment qui permet à leur couple sur scène d'être convaincant. Autant -quoi que dans un style différent- que l'étaient Thompson et Brannagh, ce qui est un sacré compliment venant de moi.
Là où cette version réussis son pari, c'est sur l'humour. Benedict et Beatrice sont ici extrêmement expressif et on jubile à les regarder dans leur guerre amoureuses. Certaines scènes commes leurs espionnages de leurs amis sont simplement délicieuses à regarder. Et leurs aveux presque enfantins... Difficile de ne pas avoir le sourir d'une oreille à l'autre en les regardant se chamailler et s'aimer. Une complicité difficile à mettre en scène mais que le duo d'acteur parvient à merveille à nous transmettre.
Pour ce qui est du reste de la pièce, je vais être honnête, je m'en suis un peu ennuyé. Mais a vrai dire, cela tient plus à la pièce originale en elle même qu'aux acteurs où à la mise en scène. Pour moi, Much Ado about Nothing, c'est Benedict et Beatrice, et quelques autres qui s'agitent autour avec leurs histores d'amour chamallow.
Cependant, la mise en scène est très sympas avec cette plaque tournante permettant de changer de décor et de nous laisser apercevoir l'un ou l'autre des personnages au passage. Un détail qui fait son petit effet je dois le dire.
Une bande d'acteur à qui il n'y a pas grand chose à reprocher et des costumes décalés souvent sympas.
Le 8 est peut être un peu surnoté, mais le duo principal les mérite bien.