Décidément, à force de vouloir s’acheter une légitimité (qu’il possédait déjà pourtant), Will Smith se perd de plus en plus dans des projets pas forcément remarquable…
Howard est le chef d’une société de publicité. Son credo s’articule autour des 3 abstractions : Le temps, l’amour et la mort. Mais depuis qu’il a perdu sa petite file de 6 ans, Howard est devenu mutique et 3 de ses amis, qui travaillent avec lui, prennent peur lorsque la société commence à couler. Obtenant une offre de rachat, ils doivent prouver qu’Howard n’est plus à même de diriger l’entreprise…
De ce pitch, le réalisateur tire donc un film sur le deuil. Qu’il essaie de transformer en oeuvre parlant, justement, du temps, de l’amour et de la mort. Le probléme, c’est que ses 3 notions, qui se deviennent des peur chez les trois amis d’Howard, sont clairement sous exploité et ne servent, au final, qu’à sortir de jolies phrases qui ne font pas avancer les choses. En fait, tout les mécanismes du film sentent trop, justement, le mécanisme. On ne sent jamais le processus du deuil mais juste une suite d’événements aléatoires et pas toujours crédible.
Dommage car le casting en lui même est composé d’excellents acteurs (même si Keira Knightley en fait encore des caisses) et l’idée en elle même est bonne. Mais le résultat est trop bancal, trop tire larme, et trop prétexte pour convaincre. Parcequ’au final, ce qu’en j’en retiens, ce sont surtout les créations en domino utilisés pour de rares scénes. Pas sûr que ce soit l’objectif du réalisateur…