Being Charlie
6.1
Being Charlie

Film de Rob Reiner (2015)

Rob Reiner, c'est le type que tout le monde connaît grâce à Princess Bride mais que personne ne suit vraiment. Pourtant il sort régulièrement des films, qui ne jouissent pas toujours d'une grande publicité, parfois avec des acteurs peu connus et un budget assez peu élevé. L'avantage, à mon avis, c'est qu'on lui fout la paix et qu'il peut se lancer dans les projets qu'il veut.


Et c'est ainsi qu'il se retrouve avec cette histoire d'accro, bien moins misérabiliste que "My beautiful boy" heureusement ; on suit le personnage principal, son combat, sa chute inéluctable, son déclic final. C'est très convenu, mais ce qui rend le film intéressant, c'est son personnage, qui veut faire du stand up, le film contient ainsi quelques répliques bien senties ainsi que de bons gags. Ce qui n'empêche pas d'être cru. Le film aborde également la fin de l'adolescence, les pulsions, le désir... l'on est assez surpris, par exemple, de voir lors d'une séance de yoga, le héros mater les fesses de la fille qu'il convoite, et un peu plus tard de les voir nus l'un sur l'autre, et tout au long du film faire des allusions à leurs envies sexuelles.


Niveau mise en scène, Rob n'y va pas par quatre chemins. Il montre les fesses, il montre les seringues remplies d'héroïne. La photographie reste assez lisse, propre, soignée, et le maquillage des toxico est quelque peu idéalisé (juste quelques cernes). Cet ensemble de choix fait que ça paraît réaliste mais ne sombre jamais vraiment dans le misérabilisme. De plus, les acteurs sont tous très bons (et quel plaisir de retrouver Carry Elwes pour un rôle important).


Bref, chouette petit film.

Fatpooper
7
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le 7 oct. 2021

Critique lue 67 fois

Fatpooper

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