Bien que le sujet soit bien différent des deux précédents films du réalisateur, le neo-naturalisme assumé de ce jeune cinema belge m'a déplu dès la première image, les premiers dialogues, et de ce fait, je n'ai pas eu la moindre empathie pour les personnages (c'est mon impression). L'histoire, assez autobiographique, de deux frères qui transforment un petit bar sympa "Le Belgica" en un club trop grand, attirant une population difficile à contrôler avec, notamment l'arrivée de la drogue, des conflits internes, géré un temps par des amateurs naïfs, dépassés par la situation, est pourtant assez touchante en soi. Les points forts : la BO et la mise en scène très maîtrisée.