En 2006, Manoel de Oliveira livre Belle toujours, délicate réminiscence près de quatre décennies plus tard de Belle de jour. N’excédant guère la durée d’une heure, Belle toujours résonne comme une réponse aussi condensée qu’élégante au chef d’œuvre de Luis Buñuel. Le réalisateur portugais, alors quasi centenaire, déploie toute son expertise dans ce film qui demeure à ce jour la plus belle variation proposée sur l’univers buñuelien et le plus délicat hommage rendu au grand maître espagnol. Lire la critique complète.