Le deuxième film tiré de la trilogie réalisé par Dino Risi, « Belles mais pauvres » montre avec un humour rustique mais efficace, l’âge d’or d’un temps révolu (la dolce Vita). En effet, cette comedia dell’arte réalisée en 1957 témoigne sous des traits néo-réalistes (néo réalisme rose...) les prémices d’une décennie faste qui attend l’Italie ; la phase de transition entre l’après-guerre et le boom économique qui changera l’Italie au milieu des années 60.
A l’image d’un sociologue ou d’un documentariste (Risi a débuté sa carrière en réalisant des documentaires) il capture la dualité entre les mœurs patriarcales (voir machistes) italiennes et un féminisme qui se développe. Dino Risi montre également la dualité entre le poids de la religion dans la culture italienne et la nouvelle ère qui se profile, beaucoup plus libérale et athée.
Une comédie romaine d’un autre temps ; un temps où il faisait bon vivre !
Moralité : 7/10