Mieux qu'un survivor : je suis un berserker
Alors voilà, je suis un fou. Mais, ayant résisté à l'immense Dar 2 l'invincible, je me suis lancé dans cette aventure viking made in Afrique du sud la hache dressée, prêt à affronter Fenrir en personne. J'ai pris une branlée.
Dar 2 l'invincible est proche du chef d'oeuvre à côté de cette bouze. Cette dernière est filmée en mode documentaire type reconstitutions pour la chaine BBC. Les dialogues sont navrants dans le meilleur des cas, crétins le plus souvent, les effets spéciaux dignes d'un téléfilm de TF1 qui aurait l'idée de s'intéresser à Merlin l'enchanteur et qui choisirait Jugnot. Et que dire du scénario : nous voici, oui, vous ne rêvez pas, avec des vikings maudits se retrouvant, au bout d'un premier tiers de visionnage déjà laborieux, au début des années 2000. En Afrique du Sud. Je continue ? Non, pas la peine.
Incohérent, pitoyable, niait, je ne trouve pas les mots. Le pire, c'est qu'il n'y a aucun degrés, second ou cinquième, même pas la moindre amorce de délire jubilatoire.
Une purge absolue. Je reprends ma hache pour me libérer de cette malédiction. Un moment de réconfort ? J'ai survécu : je suis un Berserker.