Un début fascinant avec le toujours inquiétant Pierre Vernier, hélas le soufflé retombe très vite avec des flashbacks enfilés dont la compréhension n'est pas immédiatement évidente. Alors le film parle de quoi ? De l'hypocrisie de la bourgeoisie, des ravages de l'alcoolisme, de la place de la femme, de la schizophrénie, finalement on ne sait pas trop, chacun y piochant ce qui pense l'interpeller, d'autant que la conclusion nous arrive comme un cheveu sur la soupe. Pour ma part je ne retiendrais de ce film que la présence magique, envoutante et sensuelle de Marie Trintignant qui crève l'écran de son charme et de son talent.