Beur sur la ville par NicoBax
Booder en rôle principal, Sandrine Kiberlain en pouffiasse surmaquillée, une liste de guests longue comme mon bras et un scénario à mi-chemin entre le génie d'un "Baltringue" et la puissance d'un "Bienvenue chez les Ch'tis". Oui oui, c'est possible, Djamel Bensalah l'a fait.
Djamel Bensalah doit être un mec plutôt sympa dans la vie si on en croit le nombre de comédies ou people venus faire coucou dans le film. Une fois qu'on s'est amusé à en reconnaître quelques uns, on a quand même la fâcheuse impression que le réalisateur de chefs d'oeuvre tels que "Neuilly sa mère" (peine à deux chiffres) avait envie de montrer qu'il connaissait du monde. Pas sur qu'ils seraient tous venus faire coucou si ce "Beur sur la ville" avait été diffusé comme il le mérite un lundi soir sur TF1 à la place de "Joséphine".
On s'est beaucoup moqué du "Baltringue" de Lagaf' mais il serait injuste de ne pas rendre à "Beur sur la ville" ce qui lui appartient. Tout est lamentable : du jeu de Booder, la crétinerie du manichéisme, les rebondissements mongoloïd... Je sais que le tout fait partie d'un style, déjà utilisé d'ailleurs sur "Neuilly sa mère" mais une chose est sure et certaine : JE DETESTE. On insulte mon intelligence, on me prend pour un débile, on veut me vendre une fable pleine de bons sentiments en essayant de me faire croire que c'est ce dont j'ai besoin... J'ai autant besoin de ce genre de daube qu'un deuxième quinquennat de Sarkozy !