Critique du 14 janvier.


Bonjour ou bonsoir à toutes et tous, et bonne année^^. Mon année cinéphile 2019 commence très bien avec le film ci-dessous.


En 2010 à la télé, Robert Zemeckis découvre le documentaire Marwencol. La vie, la passion et le parcours de Mark Hogancamp vont l’inspirer pour faire un film.


Le scénario coécrit par le réalisateur et Caroline Thompson est assez simple : Mark devra surmonter sa peur et faire face à ses agresseurs néo-nazis durant un procès. Ceux qui l’ont tabassé, par ce qu’il aimait les talons pour femme. Pendant ce temps, il noue des liens avec sa nouvelle voisine Nicol. Pour surmonter son angoisse, il devra oublier le passé et penser au futur. Zemeckis a été intéressé par le personnage de Mark, son parcours, sa créativité et les possibilités qu’offre son monde imaginaire. Thompson, elle, écrit sur les personnages féminins, les liens important qu’elles entretiennent avec Mark et leur personnalité. Les thématiques : tourné la page du passé et avancée vers l’avenir, une thérapie via la créativité et l’art, la passion de la Seconde Guerre mondiale, les femmes, la haine et la différence. Tous ses thèmes sont bien développés et mon passionné.


Avant son agression, Mark Hogancamp était un homme porté sur la bouteille et un excellent illustrateur de la Seconde Guerre mondiale. Depuis, il a du mal à écrire son nom et à des crises d’angoisse, mais sa passion : photographié et mettre en scène des poupées dans un village miniature qu’il a créé, lui permet de se sentir bien. Chaque poupée représente une femme de son entourage et les nazis ses agresseurs, et le capitaine Hogie est son alter ego, il est plus courageux que lui. Mark dégage de la sympathie, malgré son côté « bizarre » en société. La performance de Steve Carell est très forte en émotions et toujours juste.


Nicol est la nouvelle voisine de Mark, un lien fort se crée en eux, au point qui lui demandent d’être sa femme. Nicol a déménagé à cause de son « petit ami » qui la harcèle et fait peur à Mark. Elle a beaucoup d’importance dans sa guérison, et est passionnée par le thé et collectionne des théières. Sa poupée a une relation avec Hogie, Mark projette ainsi ses fantasmes. Le jeux de Leslie Mann est bon.


Deja Toris est une poupée sorcière qui manipule Mark et l’empêche de poursuivre sa vie. Diane Kruger joue bien.


GI julie est l’infirmière unijambiste de Mark pendant sa rééducation. Elle lui dit d’utiliser la douleur qu’il ressent pour se rétablir. Janelle Monae a un bon jeux.


Caralala travaille avec Mark dans un bar. Elle lui demande d’affronter ses peurs et d’arrêter d’être dans sa zone de confort. Eiza Gonzalez joue bien.


Anna est l’aide-soignante à domicile russe de Mark, elle vielle à ce qu’il prend ses cachets et lui demande s’il va bien. Gwendoline Christie incarne bien son personnage et son accent est agréable.


Roberta est une vendeuse dans un magasin où Mark achète ses poupées. En plus de son avocat, Elle le pousse à participer au procès et le convaincre d’exposer ses photos et de venir à l’expo. Meritt Wever incarne bien son personnage.


Wendy est la femme qui a retrouvé Mark après son agression, il en est tombé amoureux, mais elle est partie. Stefanie von Pfetten joue bien.


Suzette est une actrice française de films porno, que Mark apprécie. La performance de Leslie Zemeckis (la femme du réalisateur) est bonne.


Chaque femme aide Mark durant sa thérapie, avec leur conseille ou en lui fournissant quelque chose.


La réalisation est excellente, des plans séquences sont utilisées, des transitions agréables entre le monde réel et le monde imaginaire. Le montage est lent parfois, il se base sur les émotions de Mark et la performance des acteurs. Les mises aux points de la caméra sont judicieux. Et chaque scène est bien monté, particulièrement les scènes d’action qui sont lisibles.


Les décors du quotidien sont restitués à merveille. Le village, les miniatures et les poupées sont impressionnants et très bien conçus. Les costumes sont bien choisis, leur design et leur texture sont bien faits.


Les effets spéciaux sont incroyables : les poupées animées avec virtuosité et incarné par les vrais acteurs du film en performance capture. Plus les effets de tirs, des avions, le paysage, la forêt et le ciel. L’incrustation de l’irréel dans le réel est excellente : les plans dans le jardin mixés avec des plans tournés en studio.


La composition d’Alan Silvestri restitue avec justesse chaque émotion du film : attachement, compassion, héroïsme, peur et calme. On retrouve des titres dont la musique s’envole et des chansons. Et des sonorités fessant référence à l’armée en général.


Mes compositions préférés parmis les 21 titres : 1. « Welcome to Marwen », 3. « Finally Got it Right », 7. « You Got This « , 8. « Rise and Shine « , 9. « Saved », 12. « Goodnight Girls », 13. « Hate Crime », 14. « Beautiful Moon », 16. « Hogie vs Meyer Part 1 », 18. « Wake Up Sweetheheart », 20. « Marwencol », et 21. « Welcome to Marwen End Credits ». Comme vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé cette bande originale. ❤ J’espère la trouvé sur format CD.


Mes chansons préférés : « Spooky – Joan Osborne », « Dream baby – Roy Orbison », « Chapel of Love – The Dixie Cups » « Yummy Yummy Yummy – Julie London », « Addicted To Love – Robert Palmer », « I Only Have Eyes for You – The Flamingos », « Stand By Your Man – The Dandy Warhols », « Just My Imagination (Running Away with Me) – The Temptations », « Help Me – Joni Mitchell », « American Patrol – Glenn Miller » et Moonlight Serenade – Glenn Miller. ❤


Depuis quelques mois, je ne prenais plus aucun plaisir à écrire de nouvelles critiques, mais Bienvenue à Marwen m’a reboosté. J’ai envie d’être créatif, d’être moi-même et continuer à faire ce que j’aime. Je vous recommande ce très beau et bon film, qui je l’espère vous inspira également.

Créée

le 30 janv. 2019

Critique lue 134 fois

Tigroux56

Écrit par

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