Un spectacle où Bigard s'attaque à des thèmes comme la culture, la philosophie, la littérature, bien entendu avec la recette qu'on lui connaît et où il reste très terre à terre, au contraire du spectacle lui-même qui part dans différentes directions et fait voir du pays comme on dit.
C'est encore un de ces spectacles qui prouveront qu'à une époque, Bigard, ce n'était pas que « C'est une bonne femme qui va chez le médecin, elle lui dit "Docteur j'ai une déchirure" », « rayer le casque », « les escalopes », « La salope sauvage c'est pas pareil que la salope d'élevage », « Mon pote Gégé s'est levé une grognasse », « petite gâterie », et il aurait même été intéressant que d'autres thèmes aussi abstraits et riches soit traités de la même manière dans de futurs spectacles, mais le rôle du beauf vulgaire semblait quand même lui manquer, ainsi refait-il surface de temps à autres ici, mais c'est pour la dose d'humour en plus, et bien sûr à un degré moindre, car il avait bien d'autres cordes à son arc (lol) à l'époque, notamment un certain sens de l'improvisation et bien entendu une joie communicative d'être sur scène.
Reste le sketch sur Adam et Ève qui manque de rythme et celui du ninja qui prend difficilement, même s'ils ne viennent pas forcément gâcher le tout.