Bird Box
5.8
Bird Box

film de Susanne Bier (2018)

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Si comme moi, tu te réfères à l'affiche et au titre assez énigmatiques, tu peux penser voir un film qui sort des sentiers battus.
Que nenni ! Bird Box, c'est typiquement un film popcorn.
C'est à dire que dès les premières images entre Sandra Bullock et sa copine, tu comprends rapidement que c'est pas dans ce film que tu vas prendre un malin plaisir à te torturer les méninges à essayer de comprendre le pourquoi du comment...
Non, ici tout est clair , les bases sont posées direct : une phénomène surnaturel est entrain de décimer toute la planète, le seul moyen de survivre est de sauver sa peau, les yeux bandés pour éviter tout contact visuel et parce que c'est plus fun pour les téléspectateurs.
Alors forcément, tu retrouves tout l'attirail qui fait le sel de ces "survivals", à savoir le petit cercle d'irréductibles chanceux qui se retrouvent dans une baraque, avec tous les profils possibles et imaginables :
Le chinois informaticien
Le type qui a peur de tout mais qui a quand même les clefs d'un supermarché
La vieille dame qui fait la popote, les lessives et accessoirement la sage femme.
Le junkie
La fille qui couche avec le junkie
Le beau gosse renoi de 30 ans qui a fait toutes les guerres
Le soixantenaire qui n'aime personne et qui veut juste rentrer chez lui regarder sa tv
Et bien sûr notre héroine, Sandra Bullock qui attend son mouflet.
Jusque là, tout est plus ou moins classique dans le postulat. Là où l'idée est interessante sur le papier, c'est qu'on altèrne entre deux époques, celle que je viens de te citer et celle qui se passe 5 ans après.
Mais voilà, le souci c'est qu'avec ce procédé, tu te rends vite compte de qui est mort entre temps et qui a survécu.
Du coup ça te laisse une impression mitigée sur le sort des protagonistes puisque l'effet de surprise est clairement amoindri.
Ceci étant, ça reste un film plutôt bien fait, sympa à regarder, avec le plaisir de revoir John Malcovich et de suivre la Sandra courir à l'aveugle à travers les branches d'arbres, en éspèrant qu'elle s'en prenne au moins une dans la tronche, juste pour rire.

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le 24 déc. 2018

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