Cui cui ! Tu la sens ma grosse métaphore !

Ce film figure sur ma toute petite liste nommée "Films dont je ne suis pas arrivé jusqu'à la fin". Sur cette liste s’inscrivent des films tels que Les Stagiaires, Grown Ups 2 ou encore l'horrible Malavita (bien que celui-ci je l'ai vu jusqu'au bout, et ce fut un véritable supplice). La première demi heure du film se déroule dans une lenteur encore surmontable à ce moment du film. On voit les deux protagonistes principaux se mettre en place dans le décore ou se déroulera le restant du film, à savoir, un hôtel bien déprimant. On commence par voir Gary Newmann qui, à la suite d'une crise d’angoisse, décide de changer de vie et pour se faire il va quitter sa femme, son job, ses mômes bla bla bla jusque là rien d'hallucinant, je dirai même que la lenteur est dans ce déroulement relativement convenu, puisque ce genre de chose dans le vraie vie ne se fait pas en 20 minutes et ces longues et lentes séquences le soulignent bien. Mais soudain l'étrange commence déjà à faire son apparition car un narrateur externe et omniscient fait son entrée après une bonne heure de film, ce qui m'a mit sur la piste d'une scénarisation peu conventionnelle mais je suis un dur à cuir alors j'ai continué. Jusqu'ici tout va presque bien, c'est certes lent mais les films qui prennent leur temps ne me dérange pas en général. Après à peu près 1h10 de film on arrive sur la deuxième partie qui nous présente Audrey la jeune femme de ménage, et qui après quelque minutes... se transforme en moineau. En moi se met à frétiller un doute quant à la où le film veut en venir, mais je tiens bon, pendant 30 minutes, et 30 minutes à voir un oiseau virevolter avec en juxtaposition sonore la voix de Anaïs Demoustier C'EST TRÈS LONG , c'est à ce moment précis que j'ai arrêté le film pour aller dormir !

J'ai compris où le film voulait en venir c'est juste la manière de traiter le sujet qui m'a fortement déplu, la narration, la lenteur, le fil rouge qui se perd de gauche à droite notamment avec des histoires d'oiseau qui observe un dessinateur... Je pense surtout que mes conditions de visionnages n’étaient pas a leurs paroxysme, peut être reverrais-je ce film dans quelques années et je me dirai que je suis passé a côté d'une belle perle, je l’espère.

Cependant quelques explications s'appliquent à ma critique.
1 : Je ne prétend pas avoir raison, cette critique est un avis personnel que je partage.
2 : Au moment de commencer ce film il était minuit et j'étais déjà fatigué, peut être que la lenteur m'a poussée a couper le film.
3 : Certain pourraient me voir comme une brute épaisse sans poésie... C'est possible surtout à 1h30 du matin.