Birdemic 3, ce n'est pas le film de trop.
C'est le film qui vous fait comprendre que malgré les dix ans qui séparent cet opus du précédent, James Nguyen n'en a plus rien à cirer et n'attend que les pigeons pour récolter son du, si maigre soit-il.
Il faut savoir que Birdemic 3 n'aurait du se faire qu'avec l'aide d'un financement participatif mais que la campagne a été un échec complet (sans blague), donnant à la carrière de James un côté très Uwe Bolle. Sauf que ! Contre toute attente, James Nguyen a finalement trouvé le moyen de financer son film on ne sait trop comment. Et là vous me dites, "Il reste un cratère", euh non, "Qu'est-ce qu'il va bien pouvoir faire ?". La suite pourrait bien vous surprendre !
Dans Birdemic 2, l'équipe du film a clairement joué de la naïveté apparente de James pour l'inciter à faire un nanar volontaire alors que jusqu'à présent, il avait toujours eu l'intention de sincèrement faire un bon film avec ses moyens dérisoires. Alors pour la suite dix ans plus tard, il n'y a rien à sauver. Tout d'abord le film est innondé d'erreurs techniques en tout genre dont plusieurs n'étaient PAS dans les deux autres Birdemic, comme la colorimétrie et certains travellings.
Sauf que ces "erreurs" ne sont clairement pas involontaires. Oui, James est mauvais, mais pas à ce point. Aucun de ses films n'ont autant souffert de problèmes de cadrage ET de colorimétrie d'un plan à l'autre. Et évidemment, les problèmes de son du premier film reviennent alors qu'ils étaient absents du second Birdemic. D'un point de vue technique, c'est déjà une arnaque. Mais que dire des dialogues ?
C'est le néant absolu. Tout au long du film, les personnages ne font que reprendre des mèmes du premier film accusant le changement climatique de causer tout ces troubles, et cela est présenté de la manière la plus insipide possible ; avec des acteurs qui jouent le moins possible pour faire un rappel au jeu des précédents opus. Il n'y a aucun effort.
Tout le film n'est qu'une insulte faite à ceux qui avaient soutenu James Nguyen à ses débuts.