Je n’ai pas trouvé Birdman exceptionnel. Je ne me suis pas pour autant ennuyée. Il y a même des moments furieusement jubilatoire et de très belles scènes où les acteurs envahissent l’écran. J’ai aimé les références aux films de super héros, à Hollywood et aux critiques assassine de Broadway. J’ai aimé le voir perdre les pédales et se prendre pour un super héros.
Mais il y a aussi des longueurs, et un thème de départ qui s’effiloche au fur et à mesure que le film s’étire. Et puis il y a cette fin. Sérieusement, je ne l’ai pas aimé. J’aurais voulu que le film s’arrête net avant (Attention Spoiler : Quand il se tire une balle dans la tête). Je ne sais pas cette fin m’a gâché une partie du film le syndrome du : tout ça pour ça.
Alors oui, cette impression de plan séquence sur toute la durée du film c’est un bel effet de style (même si au début ça m’a plutôt donné la nausée), oui la musique est vraiment cool (voir le batteur en plein milieu de la rue, ou au détour d’un couloir c’est sympa aussi), voir Michael Keaton en slip dans les rues de New-York c’est amusant, pourtant au final je n’ai pas été plus émue que cela par le personnage de Riggan.
A n’en pas douter BIRDMAN survolera les box office, mais j’attendais sans doute plus d’un film comme celui-ci.