Birdman est un ovni, un film qui ne ressemble à aucun autre. On se laisse entrainer dans ce long (faux) plan séquence, on s’amuse des parallèles entre les acteurs réels et leurs personnages, on visite Broadway et Time Square à la tombée du soir, et on s’émeut un peu de la crise existentielle d’un acteur vieillissant face à un monde du spectacle qui a changé. Juste un peu, car le tout privilégie l’exercice de style a la subtilité, et les images percutantes aux dialogues plus juste et mesurés dans lesquels cette fameuse crise d’identité ne serait pas martelée sans cesse mais lue en toile de fond, ce que j’ai tendance à préférer.