Birdman, c'est le super héros populaire du siècle dernier, et c'est bien là son problème !
Vieillissant, fatigué de se voir accoler les clichés de super héros, l'homme derrière le masque décide de monter une pièce de théâtre en hommage au comédien qu'il idôlait plus jeune.
Birdman, c'est l'envers du décors, un montage épuisant, des acteurs sous pressions, de la colère, de l’exaspération, des conciliations au quotidiens pour tenter de faire vivre les rêves d'un homme.
Birdman c'est un acteur en colère, à la famille au bord du gouffre et à l'esprit...instable... tiraillé par un égo démesuré l'incitant à des folies. Quel prix faut-il payer afin d'assurer la rançon de la gloire ?
Le film est bon, mais mal vendu par les bandes annonces selon moi, au sens ou le ton est surprenement calme, mélancolique, avec une pointe de dérangeant dans le montage et l'ambiance générale. L'histoire se pose lentement pour bien faire comprendre l'envergure des problèmes de notre héros scénariste, les caractères des acteurs principaux et l'implication inconditionnelle à leur art.
J'aurais bien mis 2 points de plus, si ce n'est que la bande sonore m'a dérangée tout au long du film. Basée sur des percutions à différents rythmes elle a brisé tout l'élan que le film accumulait. C'est bien la première fois que je parle de musiques de films pour signaler à quel point elles m'ont déplus. Alors O.K on peut avancer que ladite musique à vocation de servir l'ambiance...particulière du film, mais là je dit non. Un bon silence vaut mieux qu'une mauvaise bande sonore.
Un film à voir, une curiosité qui change agréablement des stéréotypes habituels, avec une bonne dose d’ambiguïté pour vous faire rêver.