Birdman... Un bien joli titre ! Premier plan : bien réalisé. On m'a dit que le film valait le coup, je jubile. Ah... enfin un film un peu perché à la fight club avec un schizophrène qui entend des voix et un twist final intéressant. On me l'a bien vendu. J'attends donc la suite, fascinée par ce premier plan prometteur. L'ambiance est authentique, on pourrait presque sentir l'odeur de clope froide dans les loges. C'est pas embelli, ni enlaidi, ça fait vrai, franc, sans chichis. J'aime ça. Je m'installe un peu mieux dans ma chaise, une chouille impatiente que ça démarre. 10 minutes. 15 minutes. C'est mou mais ça avance, les acteurs sont loin d'être des bras cassés, ils envoient du lourd. Je me dis que l'action va se lancer d'un coup, qu'on nous fait patienter pour mieux nous surprendre. 30 minutes. 35 minutes. Mais, mais... non, doit y'avoir un problème... J'ai pas trouvé le bon film ? Ah si... Mais... Ciel, je m'ennuie comme un rat ! Comme est ce possible ! Les acteurs sont bons pourtant, mais l'histoire est chiante. Pas juste un poil ennuyeuse, vraiment lourdingue. Reconnaissons qu'Edward Norton est toujours envoutant de talent... Bluffant ce type là ! Entre fight club et American history X, il a de quoi se mettre la barre haute et il continue de mettre des claques aux cinéphiles... Mais comme le jeu des acteurs ne fait malheureusement pas tout un film, ce sera un 3. Ll'histoire reste grotesque et barbante. Le twist final est trèèèès loin d'être exceptionnel, loin de là. On tourne vite en rond, à attendre qu'il se passe quelque chose. Les 10 dernières minutes sont un peu plus divertissantes, mais sans non plus casser 3 pattes à un canard... Affreusement déçue, j'aurais surement préféré regarder les moineaux par la fenêtre.