Il n'y a rien à dire. Tout est réglé à la perfection. Nous avons affaire à une pièce de théâtre grandeur nature, ornée d'un bordel sans nom en coulisses, d'une bonne maladie mentale sous-jacente de la part d'un ancien super-héros et de relations humaines désastreuses. Le tout, s'il vous plait, en un plan séquence. C'est dans cette technique que l'on admire le jeu authentique des acteurs.
Ce film critique et s'auto-critique. La dualité célébrité/acteur est mise en avant tout au long du film.
Le protagoniste en prend plein la gueule sans aucune retenue. Son but : prouver qu'il peut se sublimer et jouer. Non, il n'est plus cette raclure de super-héros digne d'un blockbuster des années 90. C'est un acteur qui sait ce qu'il fait sans savoir où il va. Il prend des risques, met sa vie à mal, et survit à tout cela.
Rares sont les films sachant prendre autant de recul sur la situation.
Bravo Birdman.