« There’s nothing in my life to keep me here anymore. I wish I could die and be born again as a bird. »
Film spécial mais beau et triste. Alan Parker (Mississippi Burning, Midnight Express, La vie de David Gale) nous livre encore une fois une histoire touchante (Grand Prix au Festival de Cannes), et ça fonctionne.
Ce réalisateur est vraiment très constant dans ce qu’il fait et possède un style particulier. Le fond et la forme de ses films sont toujours parfaitement travaillés.
La preuve avec Birdy. On découvre, à travers ce film, une belle amitié entre deux hommes que tout oppose au départ. L’un est sociable, sort, drague… l’autre est dans son monde, solitaire et rêveur.
Leur relation et le film en lui-même gagne en profondeur au fur et à mesure avec une psychologie bien aboutie des deux personnages qui nous bouleversent.
Malheureusement, un événement important va venir entacher cette amitié : la guerre du Vietnam. Et c’est ici toute l’originalité de Birdy, car finalement on ne voit quasiment rien de leur périple vécu là-bas. Parker nous laisse donc imaginer de façon délibéré ce qui a pu se produire. Bonne idée de sa part puisqu’il nous évite les scènes maintes fois revus sur ce conflit, et renforce ainsi le côté sinistre et illuminé du film.
Par conséquent, Parker nous délivre une belle histoire, à la fois profonde et émouvante, avec Nicolas Cage et Matthew Modine qui font un sans-faute au niveau de l’interprétation, même si le personnage de ce dernier peut paraitre agaçant par moment.
(Dommage que leurs choix de films soient mauvais, à quelques exceptions, depuis les années 2000 car ils avaient beaucoup de potentiel à l’époque).
Note générale : 7,5/10