13h15 : je m'installe dans la salle n°7, j'ai de la chance, c'est ma préférée du ciné.
13h25 : le film commence. Je me réjouis à l'idée de me détendre devant un film plus léger que les derniers que j'ai pu voir récemment. De plus, le point de départ est original et assez gonflé : l'on a rarement dépeint les enseignants de la sorte !
13h35 : je me fais la réflexion que, décidément, Louise Bourgoin est une actrice que j'affectionne. Elle m'avait déjà convaincu, l'an dernier, dans La Montagne et Un métier sérieux et me semble parfaite, ici, en enseignante fainéante, menteuse et qui s'en fout de tout. J'apprécie le ton grinçant et le plaisir avec lequel elle incarne cette enseignante sans morale.
13h45 : je commence à me dire que cela va être compliqué si mon intérêt pour le film repose uniquement sur son actrice principale, tant le reste me parait bien léger à ce stade.
13h55 : les situations gênantes et peu crédibles s'enchaînent. Le jeune acteur, Xavier Lacaille, y met tout son coeur, mais les gags sont trop outranciers ou tombent à plat. Pour ne rien arranger, le film commence à accumuler les clichés.
14h : il reste 1h de film et la suite, qui semble tellement prévisible, me désespère d'avance : le parcours de la classe qui part de 0 pour au final remporter le concours, l'histoire d'amour totalement improbable entre deux personnages que tout opposait au départ... L'impression d'avoir déjà vu 1000 fois ce genre de scénario.
14h03 : plus les scènes avancent, plus je décroche. Je me dis que le reste du film va être TRÈS long et que je vais avoir du mal à tenir.
14h04 : j'ai comme un flash, libérateur : l'autre film avec lequel j'avais hésité, Hors-Saison, commence à 14h05 dans une autre salle.
14h05 : je quitte la salle pour rejoindre la salle 2.
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