Un kung-fu flick avec Jim Kelly dedans, comment dire non ?
A HK, un diamant est volé par un gang de malfaisants. Pour le récupérer, l'assurance envoie sur place leur meilleur détective privé, spécialiste de l'extrême-orient : Lucas (en fait, c'est Jim Kelly). Là-bas, Jim a carte blanche pour dépenser le pognon de la boite dans les soirées gogo danceuses, pour trainasser dans un hôtel 4 étoiles (à papiers peints verdâtres comme les adoraient vos arrière-grands-parents), à bouillav la pouf bridée, à prendre la pose black branleur et à rosser les quelques gars qui pourraient lui chercher des poux dans sa maxi-touf afro.
Pendant ce temps, les rares personnes à vouloir aider Jim dans son enquête finissent toutes par mourir, et le gang est heureusement vérolé de l'intérieur par un Bruce Liang qui doute des méthodes expéditives de son patron. Ouf, sans ça, jamais le diamant n'aurait été retrouvé.
Les amateurs se délecteront de la présence de Bolo dans les arrières plans, tout aussi poseur que Jim. Le film mène son petit rythme tranquille, sur fond de dialogues régulièrement débiles, de bastons plus ou moins bien chorégraphiées (un peu raide le Jim, je trouve) et de quelques scènes à taux nanar agréablement élevé.
Black Kung-Fu contre Hong-Kong Connection (je ne me lasse pas de ce titre) est donc un petit nanar qui profite pleinement du charisme de Jim Kelly. A savourer pépère.