Ici vous pouvez spoiler !
SPOILERS
Le concept était parfait, le contexte était trouvé, il ne restait plus qu'à tout faire foirer.
L'illusion du choix est un concept d'une richesse incroyable, et aucune œuvre ne saurait se targuer de réussir à en montrer l'immensité. Ce n'est certainement pas une raison pour faire l'inverse.
Plutôt que de s'attarder sur une idée quitte à en remettre plusieurs couches, on nous sert a la carte la manipulation du gouvernement à la Truman Show, les chiffres qui s'entendent a la Matrix et la santé mentale remise en question à la Shutter Island.
Qu'on ne me fasse pas dire que je pense avoir tout compris et que c'était "trop facile" pour moi, la réalisation est bonne et on se laisse bien prendre dans l'imitation du jeu. Mais le problème est là, l'imitation se voit. On tombe dans le cliché du jeu vidéo "dont vous êtes le héros" et ça en devient risible au bout du troisième ou quatrième choix.
Que les choix qu'on s'impose ou qu'on nous impose puissent être futiles (Frosties ou Quaker) ou grave (drogue ou pas, saute ou saute pas), bien-sûr ! Mais alors pourquoi, quand tant de possibilités sont possibles, se cantonner a un choix binaire quelque fois ridicule comme "oui, oui carrément". Un tel choix scénaristique se justifie quand on ne dispose pas du budget de Netflix ni du prestige de Black Mirror.
Décevant dans le scénario, décevant dans l'intéractif, néanmoins regardable sans ennui mortel.