Vampire new look
Ce film au rythme technospeed, aux décors baroques, aux effets visuels recherchés, aux combats percutants et violents, aux images-choc et à la BO d'enfer, est l'adaptation d'un comics Marvel plutôt...
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le 4 févr. 2017
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Attention quand un réalisateur nul est touché par la grâce il devient moyen...
Stephen Norrington est l'homme de quatre films, je ne vais pas mentir je n'en ai vu que deux: Blade et La ligue des gentlemen extraordinaires (les deux autres étant des productions indépendantes dont je n'ai jamais entendu parler). Deux expériences très différentes donc qui illustre bien l'aspect collectif du cinéma et la nécessité pour les équipes de cheminées dans la même direction.
1998: New Line Cinema engage David S. Goyer pour écrire une adaptation du comics Marvel Blade.
Spécialisée dans le cinéma d'horreur depuis Les Griffes de la nuit, le comics a logiquement tout pour leur plaire: des vampires, du sang, des gros guns et une épée. La réalisation est donc confiée à Norrington et le rôle principal est offert à Wesley Snipes, un acteur ultra complet aussi à l'aise chez Abel Ferrara, Spike Lee ou Tony Scott (où il fait ses preuves dans le jeu pur) que chez Marco Brambilla (Demolition Man) et John Badham (Drop Zone) pour les capacités martiales.
Dès le départ une véritable osmose se crée entre tous les talents en présence. Avec un seul film à son actif Norrington sait qu'il devra se reposer sur son équipe pour tout l'aspect action et ça tombe bien car Wesley déborde d'idées, il chorégraphie les combats, les présente à Norrington et suggère les angles si Stephen hésite. De son côté Goyer accepte de repasser sur son script pour améliorer les motivations de certains personnages (Whistler et le passé de Blade). Le tournage se déroule sans accrocs et les producteurs font même preuve de soutien lorsque le premier montage est remis, suggérant des modifications intelligentes. Bref tout va bien dans le meilleur des monde (si un jour je fais la critique de La ligue ... on en reparlera).
Cependant le film n'est pas exempt de défauts.
On peut en effet regretter quelques séquences cartoonesques qui cassent la tension (comme cette poursuite dans le métro passée en accélérée... Pourquoi ? Juste pourquoi ?).
La musique qui brisera les volontés les plus fortes (c'est avec ça qu'on entraine les agents de la CIA à résister à la torture).
Pour la direction artistique, le film bénéficie de l'une des meilleurs introductions de l'histoire du cinéma d'horreur et d'action (ça va je me mouille pas trop), les univers des personnages sont parfaitement définis (les vampires étant des êtres centenaires, ils sont riches et vivent dans les quartiers chics, à l'inverse Whistler est représenté par un bazar de bric à brac symbolisant la débrouille obligatoire pour sa croisade. Quant à Blade, Snipes lui confère sa passion pour les spiritualités asiatiques ce qui tranche avec sa nature d'hybride combattant autant les vampires extérieurs que celui qui sommeille en lui.
Bien qu'imparfait, Blade est un film qui n'a pas trop vieilli, certaines images sentent le comics à plein nez, les personnages sont correctement iconisés (c'est dommage que Marvel Studios perdent cette capacité par la suite) et surtout il inaugure la déferlante d'adaptations de comics qui s'abattra sur les années 2000.
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le 24 avr. 2021
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