la poétique faiblesse de l'homme
Blade Runner y'a pas à dire ; ça en jette dans les mirettes. La première fois que je l'ai vu, jeune, c'était en 3 ou 4 fois ; je ne sais plus... Je m'endormais à intervalles réguliers. Puis, revu plus reposé et mieux informé, on remarque et on comprend.
Voir un Harrison Ford dans la peau d'un héros charismatique puis finalement se révélant être aussi faible que l'homme normal, ça fout un choque. Ce qui est avant tout intelligent, c'est d'avoir suivi son parcours.Car dès le début, le véritable héros, c'est tifs-en-blancs, ennemi numéro 1. Son personnage est profond, intéressant, et aurait pu aisément tenir le film de son côté. Mais non ; on prend un bête type qui ne vaut pas mieux que tous ses homologues et on nous fait constater que le modèle de réussite ne reste encore qu'un fantasme