Montre-moi de quoi tu es fait.
A la question de savoir de quels rêves et de quelles visions, de quelles flammes et de quelles douleurs seront faits les androïdes de demain, Blade Runner répond aussi que les hommes n’en seront alors plus doués, ne seront plus que des zombies, des êtres incapables de sur-vivre et d’hurler à la mort, de voir et d’éprouver le désir de voir des rayons. Il y a un peu de moi en vous : JF Sebastian est l’exception qui confirme cette noire vérité. Car il est le dernier des hommes, ses automates maladroits ont plus à dire que les pantins désarticulés et écervelés qui déambulent dans les rues saturées d’ondes contraires et de rayons négatifs. Où est-ce que tu vas ? Blade Runner nous répond nulle part. Désormais, seules des répliques visionnaires et parricides se révèlent capables de rechercher et de reconnaître des rayons fabuleux...