Petite précision avant de commencer : ma culture cinématographique frise à mon plus grand regret le néant et je ne suis pas vraiment doué pour écrire des critiques développées. Je vous prierai donc d'excuser mon amateurisme.

C'est donc avec beaucoup de retard je le conçois que je découvre ce chef... non non, pas chef d'oeuvre malgré tout le respect que je lui porte et le bien que j'en pense. Il me faudra, je pense, prendre un peu plus de recul et le revoir au moins une seconde fois avant de le considérer comme tel. Mais Blade Runner (ce nom est ultra classe n'empêche) est au minimum un excellent film. Franchement.

La première chose qui m'a frappé en le visionnant, je viens tout juste de le terminer, c'est son esthétique. J'ai énormément de mal à croire que ce film ait plus de 30 ans. Et d'autant plus que les effets spéciaux sont encore aujourd'hui très bien faits. Il a étonnement bien vieilli.
On découvre ici une Los Angeles de 2019 sinistre et constamment plongée dans la nuit et sous une pluie quasi permanente où la nature n'existe plus, les animaux sont même artificiels. Une atmosphère sombre et même chaotique portée par une bande-son géniallissime et en accord total avec le visuel. La technologie est très avancée puisque l'humanité a entamé sa conquête spatiale et des androïdes très évolués, appelés réplicants, sont créés à partir de l'ADN humain (à croire qu'ils ont trouvé le Zohar mais bref). Ce sont d'ailleurs eux qui sont au centre de l'histoire du film.

Une histoire vraiment émouvante mettant en scène le très charismatique Rick Deckard ancien Blade Runner forcé de reprendre du service dont la tâche sera de traquer 4 réplicants renégats de dernière génération. Réplicants menés par Roy Batty qui n'ont pour seule volonté que de vivre le plus longtemps possible, comme n'importe quel homme. Et en cela ça les rend, surtout Roy, tellement attachants et même plus humains que l'humain (qui est ironiquement le slogan de Tyrell Corporation, la firme qui fabrique les andoïdes), qui a l'air d'avoir justement perdu toute once d'humanité dans ce futur presque apocalyptique. Ridley Scott nous sert une anticipation de qualité ainsi qu'une critique de la condition humaine extrêmement profonde et une réflexion passionnante sur nos propres limites : existentielle, technologique, morale, etc...
Le magnifique discours final de Roy, après avoir sauvé celui chargé de le tuer, résume d'ailleurs tout le message porté par le film.

Je pourrais en dire d'avantage mais je ne ferais que paraphraser plus que je ne le fais déjà, et certaines critiques expliquent tout ça mieux que moi j'en suis sûr.
Je ne saurais donc que trop vous conseiller de voir ce film intemporel et de le savourer !
Kni
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le 29 août 2013

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Kni

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