Blade Ruinneur
Denis Villeneuve est un metteur en scène qu'on apprécie. Sicario, Enemy, Premier Contact... la plupart de ses œuvres sont puissantes, et on sait le bonhomme capable de mettre une beauté plastique...
le 4 oct. 2017
211 j'aime
40
Sortir de la salle avec le sourire c’est pas rare mais avec ce film c’est particulier… Ce que je ressens avec un film pareil c’est du bonheur, oui… Du pur bonheur…..
Blade Runner 2049 est l’enfant du Phoenix et quel bel enfant !
Dès le début mon œil est entré dans celui montré dès le premier plan, comme si je prenais la place de K, le répliquant joué par Ryan Gosling qui se cherche une place dans cette société futuriste et post-apocalyptique qui renaît mais demeure toujours névrosée…
C’est alors que je me suis dit, « ça y est mon gars tu est dans Blade Runner », oui mais pas un ersatz du premier mais une véritable suite et un film à part.
C’est avant tout un film de Denis Villeneuve, j’irais jusqu’à dire que l’univers du réalisateur est compatible avec celui de Blade Runner, puisqu’on y retrouve des thématiques chères à celui-ci.
Les images de ce film me hantent, ce Las Vegas jaune-oranger, ces champs de blanc immaculés, cette décharge rouillée, ces flots violent, cette ville-monde, cette immense pyramide, cette neige émouvante…..
La musique du film m’obsède de jour en jour même si elle n’arrive pas à la cheville de celle de Vangelis !
Les acteurs sont formidable, surtout Ryan Gosling qui me surprend de plus en plus avec ce jeu particulier qui convient à Blade Runner.
Évidemment Harrison Ford, bien qu’il n’apparaisse pas très longtemps crève l’écran.
Le film est d’une certaine poésie qui par certains de ses aspects rappelle celle développée par Tarkovski dans Stalker et dans le reste de sa filmographie ( on peut même voir un plan hommage à Stalker ) .
Un avant-dernier point, le film a une durée de 2h43 et je n’ai senti aucune longueur ce qui est subjectif puisque ce n’est pas toujours simple d’entrer dans un film où il y a aussi peu de scènes d’action. Mais ces scènes- là sont cependant particulièrement marquantes.
Blade Runner 2049 garde l’ambiance, l’essence du premier film mais garde sa propre originalité. Ce film a une âme, une humanité. Il a sûrement des défauts mais ceux-ci sont effacés par la grande qualité du film .
Blade Runner 2049 est le plus bel enfant auquel le premier film a pu donner naissance. Et cet enfant m’inspire un profond bonheur. Un bonheur qui donne le sourire, comme celui de K sous la neige…..
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes films préférés sans classement (plus d'actualité mais je la laisse), Les films les plus attendus de 2017, Les meilleurs films de 2017 ( encore encore d'après moi ), Les meilleurs films post-apocalyptiques et La collec dvd/blue ray ( films )
Créée
le 9 oct. 2017
Critique lue 723 fois
21 j'aime
9 commentaires
D'autres avis sur Blade Runner 2049
Denis Villeneuve est un metteur en scène qu'on apprécie. Sicario, Enemy, Premier Contact... la plupart de ses œuvres sont puissantes, et on sait le bonhomme capable de mettre une beauté plastique...
le 4 oct. 2017
211 j'aime
40
Pourquoi Blade Runner 2049 ? Cette question se posait à l'annonce d'une suite aussi intrigante qu'inquiétante et force est de constater qu'elle se pose encore aujourd'hui. La nouvelle création de...
Par
le 5 oct. 2017
167 j'aime
32
Pour ne pas être seul, on se réfugie dans une mégalopole techno. On vit les uns sur les autres dans des cités dortoirs. Et personne ne se connaît. Et les rues sont remplies, de gens qui baissent la...
le 4 oct. 2017
156 j'aime
35
Du même critique
Je l'ai fini, le grand Cycle de Dune ! Et j'ai mis une plombe a écrire une critique là-dessus, car il y a trop de choses à en dire au final. Et c'est très dur de vouloir quitter cet univers complexe...
Par
le 26 sept. 2018
19 j'aime
4
Sergio Leone constitue pour moi une des parties du cœur du Cinéma dans sa globalité, et avec Il était une fois en Amérique il renouvelle son cinéma. De ce réalisateur je n'ai vu que ses westerns,...
Par
le 23 oct. 2017
17 j'aime
7
Une ville, Los Angeles, il pleut, nous sommes en 2019, les flammes s'élancent dans le ciel, cet endroit paraît être un désert mais pourtant... Tout le monde s'est envolé pour Mars, pourtant des gens...
Par
le 16 janv. 2017
17 j'aime
6