Coproduction entre les USA et Israël, cette adaptation du célèbre conte des frères Grimm fait partie de la collection Cannon Movie Tales, pensée pour le marché de la vidéo par Menahem Golan et Yoram Globus.
Réalisé par Michael Berz (qui signera également Sleaping Beauty pour la même Cannon), Snow White sent le pâté dès ses premières images. Plates, sans envergure, semblant emprunter les décors d'un autre film, elles trahissent inévitablement les origines télévisuelles d'un projet visiblement tourné à l'économie.
Rempli de numéro musicaux mielleux et filmés sans aucun talent, Snow White nous plonge rapidement dans une profonde torpeur, faute de rythme, de suspense ou de fantaisie. Tout y est terne, chiant, interminable, et même les plus jeunes risquent de s'y ennuyer ferme. Seule la présence d'une grande comédienne comme Diana Rigg apporte un semblant d'intérêt, même s'il est douloureux de la voir cabotiner dans une entreprise aussi catastrophique.
Véritable accident artistique, ce Snow White version Cannon ne restera aucunement dans les mémoires, sauf peut-être dans celle des amateurs de curiosités difficiles à dénicher (on comprend pourquoi) ou d'effets complètements foirés, à l'image de ce trognon de pomme volant résumant à lui seul le film.
P.S: Merci à Emma Peel pour le titre.