Kristen n'a pas trouvé l'interrupteur
Un calvaire, que j'ai mis trois jours à regarder. C'est fade, c'est long, c'est réalisé par un pubard qui ne semble que s'appliquer à produire de la belle image, jamais à raconter une histoire, et ça se prend au sérieux comme c'est pas permis. La seule blague du film est celle d'un nain qui croit voir passer sa propre merde dans les égouts. Classe !
Ah ça vaut la peine de vouloir se la jouer "sombre et adulte" (merci la Nolanisation des esprits) si c'est pour que cette pseudo-noirceur ne se retrouve que dans la couleur des décors ou des costumes ! Alors que le conte est tellement subversif, il est ici complètement vidé de sa substance pour faire un truc vaguement épique (le final, c'est Jeanne d'Arc meets Beowulf) qui n'a aucun sens, et rajouter un triangle amoureux qui restera non résolu. "She is the one" nous dit un nain, mais The One qui fait quoi ? On ne sait jamais de quoi ni pourquoi Blanche-Neige serait l'élue (parce qu'elle récite un notre père, peut-être ?). Et puis la faire jouer par Kristen Stewart et sa moue d'ado boudeuse alors qu'elle est censée rayonner d'une lumière intérieure ! Les à-côtés du tournages devaient être bien plus palpitants.