J'ai été, je l'avoue, un peu déçu par ce Blind Alley. On nous le présentait comme très recherché visuellement, un grand hommage aux films 70's et aux EC comics, et après le générique d'introduction je m'attendais à quelque chose de fun dans l'esprit Grindhouse.
Or, "fun" le film met vraiment trop longtemps à le devenir (en gros à la fin)... Tout le reste est plutôt maladroit, tant dans l'histoire que visuellement. Du coté du scénario, on a droit à tout les clichés du genre et si ça aurai pu rendre quelque chose de jubilatoire, ça exaspère plutôt qu'autre chose ici. Il faut dire que le visuel n'aide pas non plus. Les idées visuelles de Trashorras sont bien trop éparpillées pour qu'on arrive à s’immerger dans le film et elles font plus "plouf" que "bim". Du coup elles rebutent aussi plus qu'autre chose. Le lieux, également, est mal exploité, ça aurait pu donner quelque chose d'assez claustro-phobique mais à cause des points soulevés avant et d'autres choses ça ne marche pas...
Heureusement, la fin du film sauve un peu la baraque, le film assume enfin pleinement son second degrés, il y a de l'action et plus seulement des plans de l’héroïne en pleurs à n'en plus finir. Le film prend un tournant salvateur bien qu'on le voie arriver de loin. Ça ne sauve pas le reste mais c'est agréable.
Au final, on regrette un peu que l'éuipe ne se soient pas contenter d'en faire un épisode de Master of Horror comme c'était prévu à la base. Je pense que ce format lui aurai beaucoup plus convenu, ça nous aurai épargné tous ces errements qui font que l'on arriver pas à rentrer dedans.