Rat des villes, rat des champs.
N'étant pas un grand fan du cinéma asiatique (sauf peut-être un ou deux grands anciens), je constate depuis quelques temps que seuls le cinéma coréen parvient à me surprendre et m'intéresser.
A l'image de ce Blood Island (quand même super mal vendu par son titre en France et sa jaquette de DVD...pour le moins tapageuse), dont finalement ni la vengeance ni le côté slasher ne sont l'intérêt principal.
Grâce à un scénario à plusieurs couches de lecture qui mixe habilement toute une série de thèmes forts (dont certains assez sensible, surtout dans la société coréenne, si j'en crois les commentaires lus ça et là): amitié, amours lesbiens, machisme, individualisme de la ville contre vie sclérosée et aliénante de la campagne profonde... le dénouement un poil grotesque par son côté over-the-top (on reste dans du film de genre hein ?) n'est finalement pas si grave.
Pour ma part, vingt minutes de moins (à la fin, donc) et mon appréciation aurait été bien différente.
Et la note bien meilleure.