Un homme voit des visions d'une personne lui ressemblant trait pour trait commettre des meurtres. le tout dans plusieurs villes européennes. Accompagné d'une jeune femme, il va aller à Berlin, dernier endroit où ses visions l'ont mené.
Inédit en salles en France, il est d'ailleurs sorti quatre ans plus tard en vidéo, Blood link est au fond une bonne petite surprise, car c'est un giallo qui essaie de se creuser la tête sur la raison de ces meurtres, et en particulier sur le lien qui unit ces deux personnes, jouées par le même acteur, Michael Moriarty ; ils sont frères siamois, dont la séparation est visible par la large cicatrice qui est sur le flanc de chacun des deux, et donc peuvent ressentir ce que l'un vit, et que l'autre subit en quelque sorte.
Bon, il faut dire que ça n'est pas toujours bien joué, et que même la musique signée Ennio Morricone fait le minimum syndical, mais il y a un je-ne-sais-quoi qui est amusant dans le scénario. Notamment les visions du frère gentil qui sont représentées comme si on regardait à travers une bouteille en verre, ou alors son charme exquis qui fait que lui, ou sa version méchante, tombe absolument toutes les femmes, qui ont signées pour apparaitre à un moment donné pour apparaitre à poil, avec du sang ou non.
Ou bien alors, pour être un peu plus sérieux, de voir Michael Moriarty, et de sourire au fait qu'il s'agit sans doute du fils illégitime de Anthony Hopkins et John Lithgow avec sa mèche pour cacher son début de calvitie. Bien qu'on soit loin de L'antéchrist, Alberto De Martino propose un thriller assez honnête, italien pour l'originalité des meurtres, et qui interroge sur l'étrange gémellité des jumeaux.