J'espère que tu dors paisiblement ma petite France.


Après avoir balancé tranquillement ce qui peut être considéré comme la plus grande Bande Annonce de l'année (le temps nous le dira si on peut même parler de plus grande BA de la décennie), et avoir été plus que félicité un peu partout dans les festivals de petits et moyens métrages, il fallait que je m’intéresse à Blood Machines.
Ce fut une véritable galère au vu de sa distribution (véritable ironie pour un film dirigé par 2 français) française mais je pu enfin réussir à toucher ce que je pensais être mon expérience du mois. Et... bon commençons par le commencement.


Le film nous place dans un univers qu'il ne prends jamais le temps de poser concrètement et c'est dommage car on aimerait juste en savoir plus, qui sont ces femmes? qui sont ces hommes? Pourquoi cette femme robot quelque chose peut faire un 180 avec sa tête sans tourner son cou? Pourquoi Papy meurt alors qu'il est gentil? Je ne veux pas tous savoir, mais assez pour donner un contexte au film, ce qu'il échoue à faire et c'est d'autant plus rageant que l'univers derrière à l'air vraiment cool, un espèce de Blade Runner mode cyberpunk.
Le rythme est catastrophique, le film n'arrive pas à donner des bases à son histoire dans le premier chapitre, ni à la faire progresser dans le deuxième, ce qui fait que même si le chapitre 3 est beaucoup mieux que les deux autres, il patine à sauver les meubles pour nous proposer une conclusion qui ne conclut rien. Et puis c'est quoi ce jeu d'acteur chaotique? et c'est sans parler de ces dialogues....


Bref Bla Bla Bla vous avez le contexte le film ne marche pas et je ne comprends pas pourquoi il m'intrigue autant et est autant présenté comme une pépite. Et c'est en regardant pour la énième fois cette Bande annonce aux petits ognons que j'ai un espèce de déclique. "Blood Machines: The Consic Opera", c'est quoi un Opéra cosmique?


Okay revenons au tout début, mais genre vraiment. Le compositeur français Carpenter Brut débarque en début d'année 2016 avec un certain "Turbo Killer", réalisé par "Seth Ickerman", nom de scènes de deux autres français qui ont, mine de rien, une sacrée identité artistiques. Le titre ne tarda pas à connaitre une petite célébrité, aidé par un genre synthwave dans ses balbutiements, jouant clairement sur un mélange rétro et electro punk.
Devant le sacré produit artistique qu'ils venaient de construire, nos 3 compères eurent l'idée de créer un métrage sur le monde créé dans "Turbo Killer". 3 ans et 2 Kickstarter plus tard, Blood Machines arrivait favorable à la plupart des concoures de courts et moyens métrages de mi 2019. C'est donc un an plus tard et une sortie retardée par le Convid que Blood Machine débarque réellemnt aux yeux du grand public. Outre son aspect cyberpunk et hommage de série B qui en charmeront plus d'un, c'est bien son envie de nous embarquer dans un "opéra cosmique" qui attisa la curiosité des spectateurs.


Mais Jamie, késako qu'un opéra cosmique? D'après mon grand copain Google, un opéra est un ouvrage dramatique mis en musique, composé de récitatifs, d'airs, de chœurs avec accompagnement d'orchestre et cosmique veut dire "Du cosmos" donc il suffit de coller les deux définitions. Il est normal de retrouver Carpenter Brut à la baguette, offrant même une jolie BA inédite, et pour mettre des images sur ces notes on peut bien sur compter sur les Seth Ickerman qui sont devenus presque tout aussi maître de l'univers que l'artiste.


Et quand on y pense, la solution tombe sous le sens, Blood Machines n'a jamais voulu faire autre chose que de nous embarquer dans cette ambiance rétro futuriste dont seuls ses créateurs ont le secret, une expérience unique dans le cinéma, que j'insulterai en essayant de placer des mots dessus, je pense qu'il faut voir un jour Blood Machines dans sa vie pour voir un nouvel aspect du cinéma. Et comme le dit la belle Clémence Poésy dans un certain Tenet "Don't try to undrestand, feel it"

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le 2 sept. 2020

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Lordlyonor

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