(Micro Critique flash) Wow... Quand j'ai vu le maître soigner des plaies ouvertes par imposition des mains, je me suis dit sur le ton de la rigolade que le héros allait probablement faire des hadoken d'ici la fin du film... Je ne savais pas à ce moment-là à quel point j'étais dans le vrai puisque pour faire de l'esbroufe devant son rejeton, celui-ci allumera plus tard un feu de camps avec sa force vitale...
Étonnante direction pour les suites d'un film très terre à terre et inspiré d'une histoire vraie... Enfin, parait-il, ça reste à prouver puisque Frank Dux (le vrai) n'a pas le moindre élément concret pour prouver la véracité de ses histoires et beaucoup de spécialistes crient à l'imposture, mais c'est une autre histoire...
La 1ère séquelle abordait déjà le thème du chi, force mystique des arts martiaux que seuls les plus grands maîtres sont censés maîtriser, tout cela en restant dans le domaine de l'à peu près "crédible", à condition que "crédible" et "force mystique" puissent être un tant soit peu compatibles... On éteignait une bougie ou on faisait onduler l'eau en arrêtant son coup de poing à 50cm de la surface, d'accord, ça restait assez subtil pour que je sois prêt à avaler ça, d'un point de vue cinématographique en tout cas... Mais on ne parlait pas de pouvoirs dignes d'un maître Jedi!
Et en fait, dès lors qu'on entend le générique de fin, les pièces du puzzle s'assemblent: on percute immédiatement grâce à certaines sonorités familières que le film est sorti juste après les films Street fighter et Mortal Kombat... D'où le pseudo Hadoken: quitte à pomper un JCVD, autant joindre l'utile à l'utile en en recopiant plusieurs d'un coup (le quart de cercle avant+poing est aussi impressionnant ici que dans l'adaptation ratée du JV)... Mais faire un copier-coller de Bloodsport 1er du nom deux fois de suite, c'était couillu, faut l'admettre... Ou très stupide...
Bref, un gros nanar pas non plus EXTRÊMEMENT savoureux, disons qu'il y a + drôle, mais comme le précédent opus, il est bourré de trous/facilités scénaristiques, d'incohérences et autres mauvaises répliques qui rendent tout ça assez poilant pour les + observateurs (que quelqu'un m'explique d'où sort le maître à la fin du précédent film, il était pas censé être en prison? Ils l'ont relâché pour le happy end? Et puis pourquoi tout le monde semble connaître le Kumite? C'était pas censé être une rencontre ultra clandestine dont on ne prononce pas le nom?)...
De nombreux passages mériteraient des détournements... J'pense notamment au maître de substitution qui sort d'un buisson avec un arc et décoche sans prévenir une flèche au héros en lui demandant de la rattraper en plein vol pour tester sa foi.
(Edit) Je me gausse, je viens de découvrir que le 4ème opus a pour punchline... "Le dark Kumite"... Donc pour éviter toute confusion avec le titre de ma critique, je parlais bien ici du 3ème film "L'ultime Kumite"... Le visionnage du 4ème film sera pour + tard (avec une critique écrite SI il y a vraiment quelque chose d'autre à ajouter, mais j'en doute, ça doit être du même acabit)