Un road-movie sexuel et psychique, intégralement filmé en found-footage.

Viktor, sous l’emprise de sa “créatrice” Céleste”, doit transmettre l’hérédité du Mal et ainsi, se trouver un nouvel apprenti…

Le cinéaste hollandais Kasper Juhl (The Deer House - 2022) est de retour avec une nouvelle réalisation horrifique particulièrement soignée, qui nous entraîne dans un thriller de débauches et d’ultra-violence.

Imaginez l’oeuvre de Bram Stoker version C'est arrivé près de chez vous (1992), pas sur le fond mais plutôt dans la forme et vous obtenez Bloodsucker (2024). Pendant 90min, on suit les pérégrinations de Viktor, un vampire aussi violent que malchanceux. Ce dernier tente de se défaire de l’emprise de Céleste tout en essayant de se trouver un nouvel apprenti. Entre viols, tortures et mutilations, Viktor nous entraîne avec lui dans un road-movie sexuel et psychique.

Découpé sous forme de chapitres (en 3 actes : “Jessica”, “Isabella” & “Freja”) les différents apprentis (ou plutôt victimes) de Viktor nous sont présentés les unes après les autres, formant une certaine linéarité. Intégralement filmé en found-footage, le film nous offre des séquences parfois surréalistes (notamment celle avec le couple d’échangistes).

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