L'espoir fait vivre, paraît il. Le mien pour les films DC a décidément beaucoup de mal à s'éteindre, et le visionnage de Blue Beetle me l'a à nouveau prouvé.
L'âge d'or des films de super-héros se termine, le début de la fin est marqué par le déclin des productions du MCU. Alors que les studios Marvel peinent à comprendre que la qualité prévaut à la quantité, les studios Detective Comics se lancent une nouvelle fois à corps perdu dans la bataille. Cette tentative fut moins désespérée que les précédentes, Mais dire que ce nouvel opus est une réussite serait un vilain mensonge. Ce n'est pas non plus un échec cela dit, d'un point de vue critique. J'ai tout de même pris plus de plaisir à le regarder que Star Wars épisode 9.
Blue Beetle est une origin story tout ce qu'il y a de plus classique. Les problématiques sont très similaires à celles déjà exploitées dans des films du même genre. Il n'apporte rien à cette catégorie de film, tout est du déjà vu. Il n'y a rien de bon à retenir sur ce point.
Il y a tout de même du positif à retenir de ce film. Certes, ce n'est pas une majorité, mais cela est suffisant pour maintenir mon espoir. Je ne suis pas une experte concernant les comics, mais je pense tout de même avoir certaines bases. Blue Beetle est un personnage relativement connu pour ceux qui s'y connaissent un peu, et presque inconnu du grand public habitué aux piliers de l'univers DC. Sur cet aspect, je suis relativement contente de voir que les studios ont décidés d'élargir leurs horizons en promouvant des personnages moins populaires. Il y a une volonté de renouveau à reconnaitre. De plus, en terme de réalisation, j'ai trouvé le costume franchement bien réussi. Non seulement il était beau, mais surtout très raccord avec celui des comics. J'aime dire que la CGI n'est jamais un point positif pour un film, mais ici elle s'en rapproche. Et elle était bien moins lunaire que celle de The Flash. Pour finir sur ce que je considère comme points positifs, les scènes d'actions. La dynamique était plutôt bonne et fluide, et puis l'exploitation des capacités du scarabée étaient intéressantes à voir.
Concernant les personnages... ils étaient trop nombreux pour provoquer une réelle attache. Le nombre pose également un souci de développement qui rend les interactions entre eux oubliables pour la plupart, et anecdotiques pour d'autres. J'ai globalement trouvé que le jeu des acteurs était bancal, une légère amélioration pour le protagoniste à la fin. Le love interest était bien évidemment posé comme un cheveu sur la soupe, avec une faible et vaine tentative d'approfondissement pour que sa conclusion ne paraisse pas trop sortie de nulle part. Le seul point positif que j'accepte d'accorder aux personnages concerne les antagonistes. Non pas qu'ils soient bien écrits bien sur, mais leur conclusion est plutôt satisfaisante.
Conclusion ?
Blue Beetle n'est ni un échec, ni une réussite. C'est une film oubliable plein de bonne volonté. Et cela me suffit pour garder espoir en le DCU. Vivement l'arrivée des films de James Gunn dans les salles obscures.