La guerre des gangs pour un bout de quartier.
C’est cru, sans retour le meurtrier appellant le meurtre, l’obligation d’en être. Le temps de l’innocence finit tôt dans les quartiers, les espoirs et les projets sont des utopies au milieu des armes.
Filmé crûment, avec un rythme soutenu, les brefs moments de bonheur ou l’enfance, l’adolescence, la jeunesse souriante et espérante disparaît rapidement, contrastant avec les mêmes visages, mais cette fois ci charges de haine.
Un film intense, sans concessions, les intermèdes musicaux sont excellents.