In Dreams

David Lynch est un réalisateur passionnant je trouve.

Eraserhead son premier film établi le coté étrange du réalisateur, il enchainera ensuite sur Elephant Man plus classique et plus éloigné de ce qui est aujourd’hui connu comme le cinéma lynchien.
Après cela Dune que Lynch méprise du plus profond de son être.
On noterra également qu’il a refuser de réaliser ''Le retour du Jedi'' lorsqu’on lui proposa.
Et après cela il réalisera Blue Velvet premier film de sa filmographie à être 100 % encré dans ce qu’on imagine quand on pense à David Lynch.

Lynch va avec Blue Velvet mixer son genre expérimental et étrange que l’on retrouve dans Eraserhead à des moment plus simple, plus naïf et plus beau comme dans Elephant Man.
Ici avec Blue velvet on nous offre une histoire d’amour très idyllique dans sa représentation qui va se mélanger à un univers extrêmement sordide et glauque, Lynch va tellement dans l’exagération de se coté la qu’il frôlerait presque la caricature, je pense notamment à Dennis Hooper qui dans le film est vraiment sur la ligne à la limite entre malaisant et ridicule.

Lynch nous offre son film le plus personnel avec Blue Velvet, notamment avec Jeffrey Baumont un personnage presque autobiographique,

La tonalité et l’idée même du film est venue de la chanson Blue Velvet de Bobby Vinton que l’on peut entendre plusieurs fois dans le film.
Parfait pour précisé qu’a mon sens plus qu’une peinture ou une expérience vécue, la musique est l’une des plus grande source d’inspiration qui existe.

D’ailleurs au-delà de Blue Velvet , le film peut se targuer d’avoir une très belle BO.
Lynch traumatisé par son expérience sur Dune aura aussi négocier ardemment pour obtenir le droit de la Final Cut de son film.

Et l’histoire dans tout ça : raconte comment Jeffrey par accident va tomber sur une oreilles coupées dans un champs et comment de la il va vivre une virée dans un milieu sordide , sombre, violent, une sorte de virée en enfers pour le personnage.

Le film va aussi traité d’un sujet qui me plait : la dualité, Laura Dern incarne la part lumineuse de Jeffrey, la part sombre elle vient de Isabella Rossellini (qui ruinera sa carrière de mannequin à cause de se film tellement son rôle était au antipode du glamour que représente le mannequinat).

Une part sombre qui montrera son attrait à des choses qu’il ne connaissait pas, (le voyeurisme,le sadomasochisme en tête.)

Blue Velvet n’est pas Mullholand Drive , vous allez pas passer 6 jours à réfléchir à ce que vous venez de voir une fois le film fini.
C’est un film avec un scénario compréhensible , bien écris avec un très bon suspense notamment sur la fin.

Cependant il est un élément qui pour moi mérite une analyse c’est la fin, mais quand je dit la fin je parle des derniers plans.
Sans spoiler le film, les dernier plans du film son au antipode de ce que le film nous montrait, On passe d’un film ou la perversité est roi à une Pub ricoré ou tout est blanc tout est parfait tout est joyeux. La question est donc de savoir si c’est juste du symbolisme de l’évolution de la situation ou si la fin aurait un second niveau de lecture, que la vrai fin ne serait pas celle montrée à l’écran mais bien autre chose, plusieurs message et élément du film pourrait y laisser penser.

Big Up à Eric Legrand qui double Kyle Macclahan dans le film qui est incroyable comme d'habitude