Millenium-Actress est sorti en 2001 soit 4 ans après Perfect Blue, raconte l’histoire de Chiyoko Fujiwara , qui fut une grande actrice des année 40-70, avant de se retirer , maintenant âgée elle va raconter sa vie à deux personnes venue tourner un reportage à son sujet.
Elle va raconter qu’elle a rencontrer un peintre quand elle était jeune, et après être tombée amoureuse elle va partir à sa recherche en parallèle de toute sa carrière tout en gardant précieusement une clé qui lui appartenait.
Le film plonge les reporter directement et Littéralement dans le récits.
Un film d’ailleurs qui se permet d’avoir beaucoup d’humour.
Satoshi encore une fois brise les règles traditionnel , il brise la frontière entre souvenir et fiction, les deux vont s’entremêler créant ainsi le parallèle entre sa carrière et sa vie.
Satoshi confirme avec ce film qui a bel et bien un rapport unique avec la réalité. Une construction et des plans toujours efficace , et minutieusement réfléchis.
Millenium Actress montre aussi l’impact que peut avoir les films, le cinéma dans nos vie et notre subconscient, Un film sur l’amour passionnel, l’impact de la guerre , la douleur d’être séparé de ceux qu’on aime,
Une bande son à l’ambiance similaire à Perfect Blue, même équipe oblige, ce qui accentue la cohérence entre chaque films.
Il y a une phrase dans le film qui dit que après la guerre les gens n’avait pas grand-chose , seule l’envie de faire des films les motivait,
une déclaration d’amour envers le cinéma et une phrase qui retranscris la mentalité de la troupe des Cahier du cinéma (Truffaut Goddard, Rohmer and co.) qui ont popularisé cette façon de voir un film qui est la Politique des auteurs…. Et justement.
Ce second film prouve que Satoshi est avant tout UN AUTEUR. La règle de la Politique des auteurs à tout son sens ici. Ces œuvres aborde toujours les mêmes thématiques, sous différent angle et manière.
Il faut décortiqué ses œuvres non pas indépendamment mais comme un tout cohérent qui se complète dans la filmographie de Satoshi.
Les films de Satoshi de cette manière gagne encore plus en complexité et cohérence en même temps. C’est pour ça que je ne dis pas qu’il faut s’intéresser à tel ou tel film de Satoshi mais à sa carrière dans son ensemble Intéresser vous au bonhomme avant de vous intéresser a chaque film indépendamment.